Peut mieux faire
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Mitsubishi et Chubu
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Notre avis

Le groupe Eneco perd un point en raison de la baisse de ses investissements dans les énergies renouvelables ces dernières années. La stratégie d’Eneco consiste à conclure des contrats à long terme avec de grandes entreprises clientes, puis à augmenter la capacité de production d’énergie solaire et éolienne afin d’être en mesure de leur fournir une électricité véritablement verte. Eneco se distingue des autres grands fournisseurs d’énergie en étant le seul à fixer des objectifs climatiques pour ramener les émissions à zéro dès 2035. Eneco a réussi à rendre l’énergie qu’elle fournit très durable ces dernières années, mais la baisse de ses investissements dans les sources d’énergie renouvelable lui fait perdre des points.

Groupe Eneco

Le groupe Eneco est actif en Belgique et aux Pays-Bas, mais la société holding possède également le fournisseur d’énergie allemand Lichtblick, et le fournisseur néerlandais Oxxio. En novembre 2019, Eneco a été rachetée par Mitsubishi et Chubu. Les deux entreprises japonaises continuent toutefois d’investir dans de nouvelles centrales au charbon et dans l’énergie nucléaire en Asie du Sud-Est. Vous pouvez lire plus d’informations à ce sujet dans notre article de blog. Malgré les activités polluantes de Mitsubishi et Shubu, Eneco s’engage pleinement en faveur d’une transition énergétique conforme à l’accord de Paris sur le climat.

Electricité fournie ?

77%16%3%énergie fossile3%biomasse1%

Environ 85 % de toute l’électricité fournie par le groupe Eneco est produite par l’entreprise elle-même ou achetée directement à d’autres producteurs. Eneco achète les 15 % restants de l’énergie qu’elle fournit, principalement destinée à sa clientèle professionnelle néerlandaise, sur le marché européen de l’électricité qui reste encore pollué. Ainsi, 77 % de l’électricité fournie par le groupe Eneco provient de sources renouvelables et 16 % de centrales au gaz.

Investissements ?

100%

Eneco prévoit de nombreux investissements dans l’énergie solaire et éolienne, mais ses investissements ont fortement diminué par rapport aux années précédentes. Cela lui coûte des points. Le groupe Eneco doit à nouveau se retrousser les manches s’il veut être en mesure d’approvisionner tous ses clients en énergie renouvelable d’ici 2035. Pour la composante investissements, nous ne considérons que l’Europe. Notre évaluation ne tient pas compte des investissements de Chubu et Mitsubishi en Asie.

 

Taille des investissements ?

Chaleur verte ?

  • Formulation d’un objectif d’élimination progressive du gaz d’ici à 2035 communiqué publiquement
  • Communication sur les émissions de CO₂ liées à la consommation de gaz par les consommateurs
  • Lobbying actif en faveur de l’électrification par le biais de mémorandums, etc.
  • Participation aux réseaux de chaleur renouvelables ou résiduels
  • Propositions de mesures d’économie telles que l’isolation
  • Soutenir activement les consommateurs dans leur transition vers la chaleur verte
  • Promotion des technologies trompeuses telles que les chaudières à hydrogène, les pompes à chaleur hybrides, etc.
  • Installation de chaudières à gaz

Grâce à un plan climatique ambitieux aux objectifs clairs, Eneco obtient de bons résultats pour cette composante. D’ici 2035, Eneco veut fournir uniquement de l’électricité véritablement verte et souhaite également réduire au minimum l’utilisation de gaz fossile par sa clientèle. Une politique différente permet à Eneco d’offrir aux Pays-Bas des services qui ne sont pas encore possibles en Belgique, comme la location d’une pompe à chaleur et le chauffage urbain. Espérons que grâce à son expertise et à la pression politique, Eneco puisse apporter ces innovations au marché belge également. Malheureusement, le groupe Eneco se fourvoie également avec l’installation de nouvelles chaudières à gaz, l’injection de biogaz dans le réseau de gaz et l’offre de pompes à chaleur hybrides. Si le groupe Eneco veut obtenir un meilleur score, il doit se tourner résolument vers l’électrification.