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MET Group

Appartient à

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Notre avis

Mega est devenu le cinquième fournisseur d’électricité de Belgique. L’entreprise ne produit pas d’électricité elle-même et n’investit pas dans les énergies renouvelables. Par le passé, Mega a acheté une grande partie de son énergie directement auprès de producteurs d’énergie renouvelable, ce qui lui valait un bon score. Malheureusement, ces dernières années, ces achats ont fortement baissé, ce qui fait que Mega n’obtient plus un bon score dans notre classement.

 

Mega

Mega est un fournisseur d’origine belge fondé en 2013 qui fournit de l’électricité et du gaz en Flandre et en Wallonie. La société a été rachetée par le groupe suisse MET au début 2025 et opère désormais sous le même nom aux Pays-Bas. Outre les services énergétiques, Mega propose également des services de télécommunications.

 

Electricité fournie ?

58%17%10%énergie fossile12%biomasse3%

Mega achète la majeure partie (76 %) de l’énergie fournie sur le marché de l’énergie, qui reste très pollué. Ce mix énergétique contient encore une grande proportion d’électricité issue de centrales nucléaires (23 %) et de centrales au charbon (11 %). Mega achète directement le reste de son électricité auprès d’autres producteurs. La majeure partie de cette électricité est issue de l’énergie éolienne, complétée par une toute petite quantité d’énergie solaire. Mega vend néanmoins ce mix d’énergies polluées en tant qu’énergie verte, et achète pour ce faire essentiellement des garanties d’origine bon marché provenant de la biomasse, du biogaz et des centrales thermiques solaires. Mega peut améliorer considérablement son score en achetant à nouveau plus d’énergie verte directement à d’autres producteurs.

Garanties d’origine ?

60%biomasse34%4%2%

 

Investissements ?

Mega ne prévoit malheureusement aucun investissement dans un avenir proche. L’entreprise pourrait améliorer son score en investissant dans les énergies renouvelables.

 

Chaleur verte ?

  • Proposition de compensation des émissions de CO₂
  • Installation de chaudières à gaz

Mega obtient le plus faible score pour cette composante. Ce fournisseur vend du gaz fossile et donne la possibilité aux consommateurs·trices d’en compenser les émissions, sans prendre d’initiative pour mettre fin à l’utilisation du gaz fossile. Greenpeace ne soutient pas ce principe et encourage Mega à prendre de réelles mesures en faveur du chauffage durable, en collaboration avec ses clients.

 

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Groupe MET

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Notre avis

Le groupe MET se présente comme une entreprise d’énergie très verte, mais les informations publiquement disponibles nous amènent à la conclusion que ce n’est pas le cas. Le groupe est vraiment très actif dans le secteur du gaz fossile et soutient pleinement le passage du charbon au gaz pour lutter contre la crise climatique. Cette transition erronée ne met pas le monde sur la voie de la neutralité climatique, mais remplace simplement le charbon par un autre combustible fossile polluant. En outre, le groupe MET commercialise d’énormes quantités d’électricité, mais exploite lui-même relativement peu de sources d’énergie renouvelable.

Groupe MET

Le groupe MET est un très grand groupe qui opère sur 33 marchés de l’énergie nationaux et qui fournit de l’électricité et du gaz par l’intermédiaire de sous-traitants dans 20 pays européens. Ce groupe est impliqué dans l’importation, le stockage et le commerce de gaz fossile. Le groupe MET produit lui-même de l’électricité à l’aide de centrales au gaz et d’énergies renouvelables.

Electricité fournie ?

44%22%16%énergie fossile15%biomasse3%

Le groupe MET gère lui-même des capacités de production à partir de gaz fossile et d’énergie renouvelable, mais sa production est dérisoire à côté de l’énorme quantité d’électricité que le groupe commercialise. Ce fournisseur doit acheter de grandes quantités d’électricité sur le marché pollué de l’énergie, et achète donc encore en partie de l’électricité produite par les centrales nucléaires et au charbon.

Investissements ?

100%

Le groupe prévoit des investissements vraiment très importants dans les énergies renouvelables, mais ceux-ci restent largement insuffisants pour qu’il ne fournisse plus que de l’électricité issue de sources renouvelables d’ici 2035. Le groupe MET considère toujours le gaz fossile comme un combustible de transition et se concentre pleinement sur l’importation, le stockage et le commerce de cette source d’énergie polluante.

Taille des investissements ?

 

Chaleur verte ?

  • Promotion des technologies trompeuses telles que les chaudières à hydrogène, les pompes à chaleur hybrides, etc.
  • Proposition de compensation des émissions de CO₂

Les plans du groupe MET ne mentionnent guère la chaleur verte et, compte tenu des activités du groupe dans le domaine des combustibles fossiles, il est peu probable que le passage à l’électrification et au chauffage durable lui tienne à cœur. Par conséquent, le groupe obtient un score très faible pour cette composante.