En raison des nombreux problèmes techniques survenus dans les centrales nucléaires exploitées par EDF, près de la moitié des réacteurs ont été arrêtés pendant de longues périodes en vue d’être examinés plus avant et réparés. Cela a obligé EDF à acheter de grandes quantités d’électricité sur le marché très coûteux de l’énergie, en pleine crise énergétique, avec pour conséquences d’importantes pertes financières. Du fait de ces achats, EDF a fourni environ 60 % d’électricité produite par ses centrales nucléaires, et 18 % d’électricité provenant de centrales pétrolières et gazières. Pour le reste, il s’agit essentiellement d’électricité produite par de grandes centrales hydroélectriques et d’énergie éolienne.

Comme EDF opère en Belgique par l’intermédiaire de Luminus, nous avons pris le mix sur la facture de Luminus. Celui-ci se compose à 32 % d’énergie nucléaire et à 19 % de gaz, plus de l’énergie éolienne (25 %), de l’énergie produite par de grandes centrales hydroélectriques (15 %), de la biomasse et un tout petit peu d’énergie solaire.

Le groupe EDF veut devenir totalement neutre sur le plan climatique d’ici à 2050, ce qui est beaucoup trop tard pour le secteur de l’électricité. À l’échelle mondiale, EDF prévoit de fermer toutes ses centrales au charbon d’ici à 2030 mais continue d’investir massivement dans de nouvelles centrales au gaz. En outre, EDF persiste avec opiniâtreté à importer et transporter du GNL, ce qui a un impact très important sur le climat.